....en australie et dans tout autre voyage.cette peur s’estompe.disparaît.on s’épanouit.on se rend compte que l’autre à quelque chose à dire.à nous apprendre.qu’il aii 18 ans ou 70 ans.bac + 5 ou illétré.qu’il soit blanc, jaune ou noir.voyager casse les frontières.les frontières physiques, sociales et culturelles.quand vous voyagez vous n’appartenez plus à un pays mais à un monde.on ne s’enferme plus dans son 20 mêtres carrés.non on vit toujours dans 20 mêtres carrés mais à 15 dedans.c’est quand même plus beau de partager 20 mêtres carrés avec 15 coréens, allemands, anglais, irlandais, argentins, français et j’en passe et partager le même quotidien qui n’est composé que d’une chose : le partage.partager ses ronflements, ses insomnies, son petit déjeuner, ses états d’âmes, ses humeurs, ses coups de colère aussi, ses envies, ses peurs, ses projets, ses angoisses,sa vie passée, ses photos, sa famille, son pays.expliquer sa culture, sa religion, sa cuisine, ses traditions, sa langue,….
C’est con à dire mais ici la notion d’étrangers, au sens négatif du terme (comprenne qui peut), n’a pas vraiment de sens car un pays étranger pour le français n’est simplement qu’une autre nation pour une autre nationalité.
L’australie et toujours d’une facon génerale les voyages, rapproche les peuples.ici on prend le temps de comprendre.
Mais dans l’autre sens il est de plus en plus difficile d’expliquer à ceux restés en France ce que nous vivons ici.que notre vision du monde change.qu’on relativise tellement de choses.il faut le vivre.on ne peut raconter au téléphone que des généralités.que des banalités.mais il est tellement essentiel d’avoir des nouvelles de ses proches.ou de ne pas en avoir en fait.car comme dit mon frere « pas de nouvelles, bonnes nouvelles ».je sais qu’un coup de fil innatendu venu d’ailleurs serait annonciateur de mauvaise nouvelle.donc je m’en passe bien.
D’où l’interet du road book.on garde une trace.on écrit à sa manière.avec du recul pour certaines choses.et sans recul pour d’autres.
Bref on se sent de plus en plus dans notre monde.plus le temps passe.une vie pour une fois que l’on maitrise.complètement.enfin je pense.tu construis chaque jour pas plus tard que la veille.quand ce n’est pas le jour même.ne rien prévoir.prévoir c’est casser le rève.le rève d’avoir une superbe journée demain.inconnue.dans sa vie de tous les jours, en France, nos journées dépendent de celles des autres.tu ne fais pas ce que tu veux.ici tu te lèves le matin pour aller bosser que si tu as besoin d’argent.et c’est quoi avoir besoin d’argent ici ? c’est dans une vie tranquille, 150 dollars par semaine à tout casser (80 euros) et tu vis pendant une semaine à Griffith par exemple.c’est rien.c’est 2 jours de boulot par semaine.en France, tu ne vas pas à ton RDV aux ASSEDIC, il te sucre des droits.tu vas pas à un RDV à la banque, tu recois une lettre en recommandé.tu vas pas bosser, tu reçois une lettre de licenciement.ce n’est pas la même vie.ce n’est pas le même pays.soit.mais bon ne peut on pas choisir la vie que l’on veut ? ici ou ailleurs.ou sommes nous si dépendant d’un système.voire prisonnier.moi je pense qu’on peut choisir sa vie.en France comme ailleurs…en tout cas dans mes rèves !!!